Jusqu’au 31 mars, les entreprises faisant l’objet d’une fermeture administrative et les entreprises dont l’établissement est situé dans une circonscription territoriale soumise à des restrictions spécifiques prises par l’autorité administrative, bénéficiaient d’un taux d’allocation d’activité partielle fixé à 70 % de la rémunération antérieure brute du salarié dans la limite de 4,5 fois le SMIC.

Depuis le 1er avril, toutes les entreprises confondues recourant à l’activité partielle bénéficient du taux de droit commun soit 36 % de la rémunération antérieure brute du salarié, dans la limite de 4,5 SMIC, avec un plancher horaire de 7,53 €.

Les salariés placés en activité partielle perçoivent, quant à eux, une indemnité d’activité partielle à hauteur de 60 % de leur rémunération antérieure brute, dans la limite de 4,5 SMIC et d’un plancher horaire de 8,37 €.

Par exception, une prise en charge intégrale reste en vigueur pour les employeurs de salariés se trouvant dans l’impossibilité de travailler :

  • Soit parce qu’ils sont contraints de garder un enfant et ne peuvent télétravailler ;
  • Soit parce qu’ils sont considérés comme vulnérables et ne peuvent télétravailler.